Fédérale 2 | Comme lors des deux saisons précédentes, l’US Marmande doit composer avec une poule extrêmement homogène. La preuve en chiffres
Du tableau noir au terrain, une vraie poule de la mort
C’est un fait difficilement contestable : au vu de l’émergence de nouveaux clubs, du renforcement des structures sportives et de l’apport d’entraîneurs et de joueurs huppés (Serge Milhas et Sergio Valdès à Saint-Jean-de-Luz, Cédric Garcia à Montauban, Kisi Pulu et Henry Tuilagi à la Salanque), le niveau de la Fédérale 2 croît d’année en année. Et ce n’est pas à l’US Marmande que l’on vous dira le contraire.
Voilà trois ans, depuis la fin de son aventure en Fédérale 1, que le club lot-et-garonnais arpente un championnat relevé, parsemé d’embûches. Les deux premières saisons disputées à cet échelon n’avaient déjà rien du long fleuve tranquille, et l’exercice 2015/2016 ne devrait pas déroger à la règle. C’est devenu une rengaine au stade Georges-Dartiailh qui s’est habitué, tant bien que mal, à des rencontres à couper au couteau. Cette année plus encore.
Sur le papier, déjà, cette Poule 6 n’avait rien d’une sinécure. Avec deux relégués (Saint-Jean-de-Luz, Lannemezan), un seul promu (Boucau-Tarnos), des bastions historiques (Lourdes, Marmande) et trois équipes ayant disputé les phases finales la saison dernière (Castelsarrasin, Hendaye, Montauban), le combat promettait d’être intense. Les chiffres ne font que confirmer cette tendance. Difficile, dès lors, de ne pas parler de « poule de la mort ».